dimanche 9 juin 2024

Si je veux repartir il me faut bien revenir

  La  météo me demande de changer mes plans.

Je suis dans  la dernière ligne droite sur la route sans frontières.

Il me reste à franchir les Pyrénées. L’option col de Roncevau est écartée cause météo reste 3 possibilités le tunnel de Biéla, le col d’Envalira ou le col de Porte.et puis le pic du Montalet pour dire bonjour à l’enfant sauvage de Lacaune 


Jour 45 


Changement de cap ……

Des gros orages cette nuit et je me penche sérieusement sur la météo en France. Vous y êtes habitué, moi pas donc je ne remonte pas sur l’atlantique je traverse l’Espagne Ouest/Est et je mettrais le clignoteur à gauche en fonction de la météo.

Le Hasard l’avait prémédité hier j’avais dévier du camino de Santiago après Logrogno pour trouver un  hôtel et j’étais sur la route de Saragosse( 138 km). Ce matin pas de soleil mais un vent idéal je suis sur un tapis volant ( preuves à l appuis ) je fais du tourisme sur cette route des vins, et je me retrouve dans une arène pour une fête de village « Cardieta » j’ai longé le « Rio Ebro » ainsi que ce le dessert des Bardenas. Ou les vautours surveillent la A126 pour éliminer les animaux imprudents.

On est dimanche il est 14 h les Espagnols sont à table ce qui me décide dans une solution osée  pour arriver à Saragosse je prends une autovia interdite aux tracteurs et le stresse  monte quand elle croise une autoroute 4 voies et il faut que j’aille à gauche gros vent arrière puissance maximale et je n’ose pas vous donner ma vitesse une belle moyenne 30 km/h sans soleil qu’avec le vent ( 135 km en 4 h 32 ) 

Un petit clin d’œil au cycliste avec des gros mollets et un vélo de 7 kg, il  m’a doublé alors que je roulais à 32km/h, il est se retournait pour voir si il me distançait je lui ai laissé prendre de l’avance et puis j’ai mis le gros braquet…….il se rappellera qu’il faut se méfier d’un  vélo solaire avec remorque de 70 kg

Je me perd dans les rues de Saragosse où je croise des bus électriques de scooter carrossé électriques et je finit à cette place de « Nuestra Señora Pilar » j’adore ce petit cheval de bronze où tous les enfants se font prendre en photo pour finir la visite je traverse « El Puente de Piedra » flanqué de ses 4 lions.

Je compte avancer vers Huelva et le gros vent à forci rafales à plus de 50km/h latérales .

Par sécurité je trouve un hôtel et me mets à l’abris .

J’ai très bien mangé à midi et ce soir jeûne car pas de restaurant et je déjeunerai mieux  à deux mains

Jour 46 

Un beau ciel avant le lever de soleil, le vent est toujours présent et je roule vers le nord, une belle fresque que je pixelise à  Zuera des beaux paysages de terre ravinée c’est une région qui partait pauvre beaucoup de champs de blé d’une culture industrielle ( pas un coquelicot). Je traverse Huesca encore endormie. Quelques châteaux haut perchés me regardent passer. Je me dirige vers Barbastro ou une autoroute est en construction pour relier les deux villes et je tombe sur une fourmilière qui sont en pleine action  sans dénaturer tous les paysages. J’ai du mal à comprendre ses travaux titanesques alors que la N240 est une très belle nationale: pour quel avenir ? 

Jour 47



Une journée magique, ce matin l’enfant sauvage me réveille et va me dit il faut partir le ciel est sans nuages il est 6 h et le petit déjeuné est à 8h …..

On déjeunera quand se sera l’heure.

Je monte vers le tunnel rien pour déjeuner se sera en France le soleil est présent mais toute la montée se fait à l’ombre et la surprise un bouchon tous en les véhicules qui m’ont doublé sont à l’arrêt je décide de doubler car le bouchon c’est un troupeau qui monte en estive et c’est un bonheur d’échanger avec les bergers. Même pas en rêve pousser un troupeau de 400 têtes avec un vélo solaire.

La Guardia civil est la pour gérer la circulation.je continue ma montée avec des panneaux qui indiquent les pourcentages du col sa me rassure sur l’interdiction et je croise un voyageur qui venait de le franchir. En même temps que les panneaux interdit aux piétons et cycliste !!!

La circulation est alternée et je m’engage pour 3,5 km de tunnel sauf qu’il monte et très raide je prends mon mal en patience et le stress monte au maximum quand je vois des gyrophares dans mes rétroviseurs je me mets sur la voie de gauche pour les laisser passer et ils me font signe d’accélérer je suis déjà dans la zone rouge ……

Au bout d’un moment je vois une lueur c’est la fin du tunnel mais le soleil est resté en Espagne.

Je me fait sermonner pour ma faute et j’aurais une amande la prochaine fois ( la prochaine je le ferais en descendant se sera plus rapide .

Je suis dans le brouillard il pleuviote et j’attaque la descente je suis gelé et je déjeune à Saint Lary à 11h

Il le reste à faire 130 km sans soleil et j’ai les batteries qui sont à 40% 

Je pense que l’étape va être difficile.

Et j’économise le moindre watts. Je ne mange pas à Lanmezan et je continue en direction de Corneboeuf. Quelques taches bleues et les éclaircies apparaissent le moral remonte, pas les batteries mais elles se maintiennent.

Je vais gagner mon rêve à la force des mollets.

C’est pas la plus belle des étapes mais la plus intense en émotion 350 km en deux jours est ce soir je suis à plus de 6900 km  en 47 jours 

Un peut plus loin je survol’e des hirondelles quel bonheur de voyager à la vitesse du regard 

J’ai fait sans soleil 110 km à ma pose repas 13 h 30 ( heure espagnole)et je mets cap vers la France j’ai pour objectif Bielsa   par la vallée du Rio Cinca sur laquelle a été construit deux immenses barrages et j’ai des paysages magnifiques  mais  le manque de soleil me fait jeter l’éponge à Aínsa que je vous fait visiter c’est la ville de Corde ( Tarn) mais en Aragon cette vallée mérite le détour 

Je suis à 40 kilomètres de la france et demain je suis chez des amis Marie et Pierre qui roulent avec deux Specbikes et qui sont de très bons amis 

175 km avec 2000 de D+ avec 20% de soleil 

Jour 48 


Après une belle soirée  j’ai une étape facile je n’ai plus de records à battre sauf de passer voir des amis et de la famille sur les deniers kilomètres de mon voyage.

Aujourd’hui j’ai choisi Toulouse car cette capitale de l’Occitanie 

Je passe par Isle le Jourdain et mon application me trouve des piste cyclables d’une qualité que j’ai rarement vu. Une mention très bien à cette métropole et j’arrive par l’aéroport de Blagnac ou j’ai la surprise de croiser un musée vivant de l’aéronautique. J’avance sur ces pistes et surprise je suis place du  Capitole  le cœur de de la ville rose .

Je m’échappe toujours par des pistes cyclables sans voir un feu tricolore en direction du Lauraguais 

Petite étape tourisme 


Je suis à 7000 km en 48 jours  plus de record à battre la base du Suntrip 2024 est de 7000 km en moins de 60 jours 


Je préfère voyager  en touriste  et prendre le temps  partager mon voyage avec vous que courir  après les rayons de soleil car je l’ai dans le cœur 

Jour 49

Tout à une fin si on veut repartir il faut bien rentrer.

J’ai longé les travaux de cette autoroute polémique entre Tououlse et Castres sur une nationale on la circulation n’est pas intensive . Mais il faut faire travailler les travaux publics avec des engins mécaniques  pour faire une autoroute à péage pour gagner 10 minutes ………..

J’arrive à Puylaurens la ville où on peu voir les Pyrénées visibles à l’œil mais pas en images .

Par conte Mariane est bien présente. Et oui c’est la ville qui a vu naître Mariane et il en font un bel atout touristique je suis allé à une expo et à  l’office de tourisme parler de mon voyage et j’en ai même acheter une grande comme une borne .

En plus je suis un enfant du pays mes parents avaient une boulangerie à 14 km et à 14 ans je sillonnait ses routes en vélos  il y a juste 53 ans .

Et l’enfant sauvage a toujours des rêves d’enfant et des souvenirs sont très forts de passer sur ces routes chargées de souvenirs .

Une escale à Lombers cher Lulu et Christian pour rouler avec des Quadricycle de sa conception .

Une belle soirée  avec François et Yollande avec qui je suis allé en vélo solaire deux fois au Maroc .

Reste la dernière ligne droite avec un arrêt obligatoire à Saint Cernin sur  Rance ou trône la statue de l’enfant sauvage.

Jours 50

Après  une belle soirée à parler du monde solaire j’attaque la dernière étape pour retrouver mon lit 130 km sans soleil mais avec pleins de rêves.

Quitter mon département natal le Tarn et faire des images  d’une très belles borne départementale sur la route d’Aix à Montauban.

Le point haut est passé et je fais une pause au point de vue de Saint Sernin Sur Rance .

C’est un arrêt obligatoire pour faire des photos avec Victor l’enfant sauvage capturé par les Aveyronnais le 8 janvier 1800.

Comme j’ai un peu de temps je vais faire tamponner mon carnet de pèlerin à la mairie . Et des liens se tissent entre la première adjointe et le cousin de l’enfant sauvage .

Je part à 11 h car j’ai rendez-vous avec un journaliste du Progrés je journal de saint Affrique .

Il est 13 après un repas c’est la tournée des amis et j’arrive à 18h à mon château solaire .

7300 km pas une crevaison, pas une panne.

Des petits réglages et l’usure des pneus.

Cette parenthèse de 50 jours se termine  une autre commence se sera moins intense mais résultat  des pensées qui ont mûri pendant se voyage dans la tête d’un enfant sauvage amoureux de la vie 

Les chiffres du voyage 

7285 km

61016 de dénivelé positif 

309 h de trike en 50 jours  6 heures de pédalages

Des milliers de photos et 60 vidéos de 3 minutes 


Le voyage sur la route sans frontières ne fait que commencer

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire